Chaque vendredi, Capitaine Carbone sélectionne pour vous l’essentiel de l’actualité française et internationale autour des enjeux de la neutralité carbone et des questions climatiques.
Les coûts cachés de l’alimentation pour la santé et l’environnement pèsent plus de 10 % du PIB mondial
Le secteur de l’alimentation génère des impacts majeurs cachés sur la santé publique et l’environnement. En partant de ce constat, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation) s’est lancée depuis plusieurs années sur le projet du “True Cost Accounting” qui se traduit par la comptabilité des coûts réels des systèmes alimentaires du point de vue social, environnemental et de la santé. Le terrain d’enquête de ce rapport se répartit sur plus de 154 pays à travers le monde. On y découvre que la grande majorité des « pays à bas revenus » génère des coûts cachés de l’envergure de 27% de leur PIB en moyenne, contre 5% pour le Japon et la Corée du Sud, en tête de ce rapport. Plus alarmant encore, les coûts cachés de l’alimentation représenterait 10 % du produit intérieur brut (PIB) mondial annuels, soit moins de 10 millions de dollars selon le rapport du lundi 6 novembre. Ces chiffres démontrent que les coûts cachés de l’alimentation sont importants et qu’il faut : « (…) agir de façon préventive afin de réduire ces coûts. » La FAO préconise de changer nos systèmes alimentaires afin de les rendre plus « justes et durables ». Cela pourrait notamment se matérialiser par l’adoption d’une économie circulaire dans ce secteur à l’impact majeur.
Article rédigé par Mathilde Gérard sur LeMonde
Cap sur l’économie circulaire… vers un nouveau modèle de société ?
L’économie circulaire est porteuse de nombreuses promesses qui viendront à terme transformer le fonctionnement de notre société qui abandonnerait le modèle linéaire actuel. Un modèle circulaire favoriserait notamment l’optimisation de l’usage des matériaux. L’économie circulaire vise concrètement à amoindrir la demande croissante en énergie et en matières premières, de réemployer les produits en maximisant l’usage en allongeant leur durée de vie et recycler les produits et matériaux en fin de vie. Une perspective qui peut paraître utopiste mais qui semble pourtant réalisable. L’adoption croissante de ce modèle de fonctionnement est poussée par la loi Agec (Loi antigaspillage économie circulaire) et de nombreux facteurs comme les difficultés d’approvisionnement ou la rareté des matériaux par exemple. Aujourd’hui, l’exemple type d’entreprise à qui profite ce système est Backmarket, qui a su utiliser l’économie circulaire en tant que modèle économique. La circularité est toutefois complexe à mettre en place si le modèle de base de l’entreprise diffère trop de celui-ci. Cette transformation du modèle économique requiert bon nombre d’actions à accomplir qui doivent être accompagnées par des acteurs extérieurs et donc des fonds. Dans un monde idéal, si ce modèle se démocratisait dans les entreprises, c’est toute la société qui pourrait s’articuler autour de cette économie circulaire et vertueuse
Article rédigé par Clément Chenut sur informateurjudiciaire.fr
Les nouveaux projets de finance durable dans les hydrocarbures bientôt exclus du label ISR
Coup dur pour les entreprises exploitant des hydrocarbures. À partir de 2024, elles ne seront désormais plus éligibles au label ISR “Investissement socialement responsable”. L’ISR est un label appliqué aux entreprises. Il promet, selon Bruno Le Maire, ministre de l’économie : « l’élaboration d’une économie plus vertueuse, plus responsable ». Ainsi lorsqu’un investisseur placera son argent dans une entreprise labellisé ISR, il sera sûr que son investissement profitera à une entreprise responsable. Le retrait de l’ISR s’avère potentiellement problématique pour les entreprises ne respectant pas les critères d’éligibilité (qui seront définis fin novembre).
Article rédigé par Le Figaro avec AFP
Deep Sky et Equatic sur le point de déployer des unités de démonstration d’élimination du dioxyde de carbone au Canada
Aux grands maux, les grands remèdes. Telle est est la devise que l’on imagine au sein de la philosophie de l’association des entreprises Deep Sky et Equatic. Spécialisé dans le développement de projets d’élimination du dioxyde de carbone, Deep Sky s’est associé avec Equatic, entreprise développeuse de solutions de capture et de stockage du carbone à grande échelle. Concrètement, la technologie d’Equatic proclamée d’une des meilleures innovation de 2023 par le Time Magazine, sera installée dans les locaux de Deep Sky au Canada. Ce partenariat signe selon Lorenzo Corsini, conseiller principal d’Equatic : « (…) une nouvelle étape importante dans la production d’un système d’élimination du dioxyde de carbone de haute qualité ». De cette union découlera un engagement fort auprès de la communauté locale avec la mise en place de nombreuses réunions, entretiens et événements communautaires pour annoncer les résultats de cette synergie. On espère que cette association sera le début d’une belle avancée dans la captation et l’élimination du dioxyde de carbone dans notre atmosphère.
Communiqué envoyé le 8 novembre 2023 sur lelezard.com et diffusé par Cision