Le groupe français Alstom a fourni une flotte de quatorze trains à hydrogène à la république fédérale allemande. Circulant sur un parcours de cent kilomètres dans la région de la Basse-Saxe, ces nouveaux modèles font partie de la stratégie allemande pour décarboner ses lignes ferroviaires, encore alimentées à 20% par du diesel. La traction des wagons se fait grâce à une pile à combustible placée dans la toiture qui produit de l’électricité, en mélangeant de l’hydrogène avec de l’air ambiant. Le nouveau réseau devrait permettre d’éviter «4.400 tonnes de CO₂ chaque année» d’après la LNVG, l’exploitant de la région. 

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L’entreprise de préservation, de restauration et de création de forêts a lancé un appel national à projets bas-carbone, profitant du budget de 1,5 millions d’euros alloué au financement de projets sylvicoles labellisés. Le travail de Reforest’Action consiste à mettre en relation des propriétaires ou gestionnaires de forêts ayant identifié un besoin de reboisement et des entreprises ou des particuliers qui souhaitent participer à ce genre d’initiative. Le carnet d’adresses de Reforest’Action compte plus de 3000 financeurs. Un réseau qui « va du particulier (environ 10 %) aux grands groupes cotés en bourse, en passant par les TPE ou PME » précise Thibaud Poulain, responsable du pôle forêt tempérée à Reforest’Action.

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D’après une étude parue dans la revue Communications Earth and Environment, l’humanité pourrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 700 millions de tonnes d’éqCO₂ par an si tout le monde se déplaçait quotidiennement à vélo, comme aux Pays-Bas. Les chercheurs ont étudié une soixantaine de pays, dans lesquels l’utilisation du vélo pour effectuer des trajets quotidiens ne serait que de 5%. Les Néerlandais parcourent en moyenne 2,6 kilomètres par jour en vélo. Ainsi, bien que le débat soit plus souvent focalisé sur la voiture électrique, le rôle du vélo dans l’atteinte de la neutralité carbone ne doit pas être sous-estimé.

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Les technologies CCUS désignent un ensemble de procédés hétérogènes pour capturer et stocker ou utiliser le dioxyde de carbone. Présentes dans la plupart des plans de décarbonation industrielle, ces solutions font encore face à de nombreux défis d’ordres financier et réglementaire. Afin d’évoquer le futur de la filière, le Capitaine s’est entretenu avec Alix Bouxin, ingénieure et chargée de mission décarbonation de l’industrie à l’ADEME. 

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