Revue de Presse #36 du Capitaine

Le plan de réduction de l’inflation amorcé par le président des États-Unis Joe Biden a été adopté par le Sénat américain le dimanche 7 août. Doté d’un budget historique de 370 milliards de dollars, il a pour objectif principal de réduire les émissions de gaz à effet de serre du pays de 40% d’ici à 2030. Parmi les mesures, une aide de 7500 dollars pour l’achat d’un véhicule électrique, la prise en charge à 30% de la pose de panneaux solaires, et des milliards en crédits d’impôts pour aider les entreprises les plus polluantes dans leur transition énergétique. 

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Pour aller plus loin sur le sujet

TerraTerre est une start-up qui met en relation des agriculteurs porteurs de projets de puits de carbone avec des entreprises désireuses d’acheter des crédits carbone. Mathieu Toulemonde (fondateur de TerraTerre) et son équipe prennent soin de sélectionner des entreprises réellement engagées, ayant réalisé un bilan carbone et mis en place des actions concrètes pour réduire leurs émissions. Se basant sur les critères du Label bas-carbone, la start-up privilégie la proximité entre les fermes et les entreprises, et travaille à l’heure actuelle avec plus de 1500 agriculteurs et un vingtaine d’entreprises françaises. 

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Déjà confronté aux conséquences du réchauffement climatique à travers une pénurie d’eau qui entraîne une diminution des rendements agricoles, l’Ouzbékistan a décidé de se fixer des objectifs ambitieux afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Le pays veut ainsi augmenter sa part de renouvelables de 25% pour sa production d’électricité, diviser son intensité énergétique par deux et faire reculer l’utilisation des ressources naturelles dans son industrie. 

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Publié le 1er juillet 2022 au journal officiel du gouvernement, le nouveau décret BEGES étend le périmètre de calcul des émissions GES du bilan carbone réglementaire en y ajoutant le scope 3. Les structures concernées, dont les entreprises de plus de 500 salariés, devront donc prendre en compte la totalité des rejets de CO₂ dus à leur activité. Une avancée bienvenue et nécessaire qui présente cependant certaines limites. En effet, la nouvelle mesure n’inclut toujours pas les TPE et les PME.

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