Revue de Presse #16 du Capitaine

Une étude portant sur le bilan carbone des moyens de recherche en astronomie vient d’être publiée par des membres de l’Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie de Toulouse. Elle révèle que l’entièreté des appareils et infrastructures utilisés jusqu’ici par les astronomes seraient responsables du rejet d’au moins 20,3 millions de tonnes de gaz à effet de serre. Jürgen Knödlseder, auteur principal de l’étude, explique : “La communauté des astronomes discute actuellement de la réduction de l’empreinte carbone liée aux transports, ainsi qu’à l’activité des supercalculateurs. C’est bien, sauf qu’ils ne voient pas l’éléphant dans la pièce: la question des infrastructures”. Les matériaux de construction, les coûts d’exploitation et la consommation d’énergie constituent autant de causes de rejets de CO₂ jusque là ignorées par les agences spatiales. La méthodologie utilisée pour le calcul des émissions, qui se base sur la proportionnalité entre une activité et son coût et sa masse pour obtenir un ratio, est cependant fortement décriée par plusieurs scientifiques. En effet l’estimation réalisée aurait une marge d’incertitude qui irait jusqu’à 80%. 

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La compagnie aérienne finlandaise Finnair propose désormais à ses clients un nouveau service de calcul et de compensation de leurs émissions. Ce système prendra la forme d’un soutien aux carburants d’aviation durables (SAF) et la mise en place de projets climatiques certifiés. Finnair avait dû abandonner sa démarche compensatoire en mars 2020 en raison de la législation finlandaise. La loi ayant été depuis changée, Finnair peut à nouveau offrir ce service. La compagnie aérienne espère maintenant réussir à compenser la moitié de ses émissions d’ici à 2025 et arriver à la neutralité carbone en 2045.                                        

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Malgré le creux d’émissions de 2020 lié aux restrictions de la crise sanitaire, la quantité de gaz à effet de serre a déjà retrouvé son niveau d’avant pandémie avec une augmentation de 6% en 2021 soit 36,3 milliards de tonnes de CO2. En cause, le rebond dans l’utilisation des énergies fossiles et l’augmentation du prix du gaz. Ce dernier événement  a eu pour conséquence de reporter la production d’électricité vers du charbon, plus émissif que le gaz. L’année 2022 connaîtra donc très certainement un nouveau record d’émissions, malgré les événements en Ukraine. Ce fait s’appuie notamment sur le montant des investissements publics et privés (400 milliards par an entre 2021 à 2023) en matière d’énergies bas-carbone, renouvelables et nucléaires, et d’économies d’énergies ; un chiffre jugé insuffisant pusqu’il ne représente que 40% des efforts financiers nécessaires pour atteindre la netralité carbone en 2050. 

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Plusieurs solutions existent aujourd’hui afin de calculer et de compenser les émissions de gaz à effet de serre d’un vol. Pour ce faire il existe deux moyens principaux. Premièrement, de plus en plus de compagnies aériennes offrent la possibilité à leurs voyageurs de compenser leurs émissions dès l’achat du billet. La seconde option consiste à utiliser une plateforme en ligne pour calculer précisément son empreinte carbone. Elle est ensuite convertie en une somme d’argent à allouer à des projets climatiques divers et pérennes portés par des organismes privés et des ONG. 

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