Revue de Presse #15 du Capitaine

Les 27 États de l’Union Européenne ont trouvé mardi 15 mars un accord de principe sur le projet de taxe carbone aux frontières. Ce texte, dont certaines modalités divisent encore et seront débattues par les membres de l’UE, fait suite à la proposition de la commission européenne d’établir un « mécanisme d’ajustement carbone aux frontières ». Cette manœuvre permettrait dès 2023 de taxer certaines importations (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) en fonction de la quantité d’émissions de gaz à effet de serre nécessaire à leur production. Plusieurs sujets continuent cependant de nourrir les débats au sein des Vingt-Sept, comme le projet de suppression des quotas d’émissions gratuits, cédés aux pays européens pour les aider à faire face à la concurrence internationale. La Pologne, dont l’industrie reste très émettrice de GES, a ainsi demandé le maintien des quotas gratuits « jusqu’à ce qu’il soit suffisamment prouvé que le mécanisme protège effectivement (l’UE) des fuites de carbone ». L’État d’Europe centrale craint notamment les conséquences du conflit ukrainien sur le secteur énergétique. 

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LCL et Crédit Agricole lancent la commercialisation de « LCL Net Zero Carbon Mars 2022 », un produit qui intègre un mécanisme de compensation des émissions de gaz à effet de serre induites par les investissements. Cette décision s’inscrit dans la démarche du groupe Crédit Agricole de participer à l’objectif de neutralité carbone de la France en 2050. LCL Net Zero Carbon Mars 2022 compte ainsi jouer sur deux leviers afin de décarboner le mix énergétique. D’une part, le support d’investissement vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre des investissements en accord avec la trajectoire européenne de décarbonation et l’Accord de Paris. Et d’autre part, LCL et Crédit Agricole comptent compenser les émissions résiduelles des placements en soutenant le projet de lutte contre la déforestation Yedeni en Éthiopie. 

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Le phénomène d’ensablement du paysage observé depuis le début de la semaine en Europe est dû au transport de sable d’Afrique du Nord par le « sirocco », un vent puissant. Le Service Copernicus pour la surveillance de l’atmosphère (CAMS) alerte sur son potentiel danger pour la santé. En raison de concentrations très élevées dans l’air de particules PM10, cette fine poussière saharienne pourrait occasionner des irritations et des problèmes respiratoires pour les populations à risque. Le sable peut en effet transporter avec lui des polluants et des agents pathogènes ainsi que d’autres particules néfastes pour la santé. Bien que naturelles, la multiplication de ces tempêtes comme conséquence du réchauffement climatique pourrait avoir un impact négatif sur la qualité de l’air et les écosystèmes.

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Le réchauffement climatique est un phénomène qui nous concerne tous. S’il anime parfois les passions, il n’en reste pas moins un un fait soutenu aujourd’hui par une littérature scientifique abondante. Certaines critiques et idées reçues continuent cependant de circuler à son sujet. La concentration de CO₂ dans l’air n’en serait pas la cause, il ne serait pas le fait de l’Homme, ne représenterait pas quelque chose de si exceptionnel dans l’histoire climatique de la planète, ou n’existerait tout simplement pas. Capitaine Carbone vous propose donc cette semaine de revenir sur chacun de ces mythes afin de les déconstruire. 

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