Photo de Ryan Cheng sur Unsplash.

L’environnement, le cadet des soucis de François Bayrou ? Le nouveau Premier ministre n’a jamais fait preuve d’un engagement écologique très fort, et son discours de politique générale du mardi 14 janvier a confirmé que l’environnement ne faisait pas partie des priorités de son gouvernement. Sur 34 pages de discours, seulement une demi-page consacrée aux enjeux environnementaux. Tout est dit. Les ONG n’ont pas tardé à réagir vivement pour déplorer ce manque d’intérêt : « Il a réussi l’exploit de ne jamais mentionner l’urgence climatique, ce qui est incroyable alors que les tragédies se sont succédé ces derniers mois et encore récemment avec les incendies à Los Angeles ! », a déclaré Anne Bringault, directrice des programmes au sein du Réseau Action Climat. François Bayrou s’est en effet contenté de réaffirmer la relance du nucléaire pour une électricité décarbonée, seule proposition concrète se bornant à la question de l’énergie.

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Photo de Bernd 📷 Dittrich sur Unsplash.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le Label B corp, le site infodurable.fr propose un article complet sur la signification de ce label et le process pour l’obtenir. À ce jour, la France compte plus de 500 entreprises certifiées par B Lab France qui est l’association représentant B Corp sur notre territoire. On apprend notamment que ce label est présent dans une centaine de pays avec déjà 9300 entreprises certifiées à travers le monde. L’article explique également en quoi consiste l’outil de mesure développé par B Lab, le B Impact Assessment (BIA), pour évaluer les entreprises sur leur impact social et environnemental global.

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Photo de Johnny Brown sur Unsplash.

Les PFAS, ces substances chimiques polluantes que l’on retrouve notamment dans l’eau potable et les sols, ont fait l’objet d’une enquête du journal Le Monde (accès réservé aux abonnés), relayée par greenetvert.fr. Le Monde a évalué la facture de la décontamination des eaux et sols en Europe, et elle est sacrément salée : 100 milliards d’euros par an ! C’est le scénario le plus pessimiste mais sans doute aussi le plus réaliste. Pour vous donner une idée, 100 milliards d’euros c’est un peu plus que la moitié du budget annuel de l’Union européenne. D’autant qu’il faut ajouter à cela des coûts indirects liés aux dégâts des PFAS sur l’environnement et la santé des populations, qui sont des dépenses difficiles à chiffrer précisément. Un chantier vertigineux à l’échelle de l’Europe.

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Photo de Alex Figueiredo sur Unsplash.

Une initiative qui va dans le bon sens pour terminer cette revue de presse : l’organisation de l’UTMB, l’Ultra Trail du Mont Blanc va encore muscler son dispositif pour réduire l’empreinte carbone de l’évènement en 2025. Elle présentera au printemps prochain son plan de réduction des émissions carbone, mais il est déjà annoncé que des mesures de contribution carbone volontaire seront mises en place pour les émissions résiduelles. Outre la prise en charge de toutes les émissions provoquées par les déplacements logistiques inhérentes à la course, les organisateurs de l’UTMB vont aussi demander une contribution aux participant(e)s de la course. Dès leur inscription, ils/elles auront le choix de donner un montant en fonction de la distance entre leur domicile et le lieu de l’ultra trail. “Les fonds récoltés serviront à financer des projets certifiés, sélectionnés avec EcoAct, qui séquestrent le CO₂ présent dans l’atmosphère ou évitent de nouvelles émissions », explique l’organisation de l’UTMB dans un communiqué de presse publié le 11 décembre dernier.

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