Revue de Presse #148 du Capitaine

Photo Céline Patissier.

La montagne ne représente qu’environ 25 % de la surface de la Terre et pourtant elle concentre 85 % des amphibiens, des oiseaux et des mammifères. Sa topographie, avec des terrains différents, des variations d’altitude et de climat, est particulièrement propice au développement d’une grande variété d’espèces, c’est ce qu’on appelle des “niches” de biodiversité. Cependant dès que les conditions changent, ces petits milieux très éparpillés deviennent un obstacle pour les animaux qui n’ont nulle part où se réfugier. Depuis plus de 10 ans, les chercheurs alertent sur l’amplification des dangers du changement climatique et des diverses pollutions sur la biodiversité en montagne. Les dernières études ne démentent pas les précédentes, les écosystèmes de la montagne sont particulièrement impactés par le changement climatique, plus rapide qu’en plaine. Par exemple un réchauffement de 2 °C a été mesuré dans les Alpes, alors qu’il s’élève à 1,4 °C sur l’ensemble de la France.

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Photo de Museums Victoria sur Unsplash.

Le site Natura Sciences a publié un article très instructif sur la place des scientifiques dans les débats sur l’environnement, en mettant en avant le collectif écologiste militant Scientist rebellion. L’article raconte comment ces scientifiques ont pris le partie de la désobéissance civile pacifique pour se faire entendre avec leur Tour de la décroissance partout en Europe. Ces actions prennent la forme de conférences improvisées “pour parler d’autres futurs économiques possibles”. « Nous pensons que pour défendre le vivant, il faut sortir de nos labos , explique Wolfgang Cramer, écologue et géographe au CNRS, face aux défis environnementaux, nous avons constaté que les moyens de communication que nous avions jusque là étaient insuffisants.», ajoute le scientifique.

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Photo Céline Patissier.

Le dernier gouvernement français en date de François Bayrou a rattaché la forêt au ministère de la transition écologique, qui était auparavant sous la coupe du ministère de l’agriculture. Une décision saluée par les associations de protection de l’environnement qui demandaient depuis longtemps ce glissement d’un ministère à l’autre. Sylvain Angerand, coordinateur des campagnes de l’association Canopée, s’est réjoui de ce signal positif, et a espéré que la ministre Agnès Pannier Runacher « saura enfin ouvrir le débat pour réorienter notre politique forestière vers plus de cohérence et d’intégration des enjeux climatiques et de protection de la biodiversité ». Pourquoi est-ce aussi important ? Tout simplement parce que la forêt est transversale dans la lutte contre les changements du climat et la protection de la biodiversité. Elle est aussi au coeur de la gestion des risques naturels «comme les glissements de terrain, la prévention des inondations ou encore les incendies ».

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Illustration Capitaine Carbone.

Capitaine Carbone a publié un article cette semaine pour vous présenter un tout nouvel évènement : le Forum du commerce durable. Cette première édition aura lieu le 21 janvier prochain au Palais de la Bourse de Lyon et a l’ambition de mettre en lumière des solutions concrètes pour un commerce plus éthique et respectueux de l’environnement. Une cinquantaine de porteurs de solutions, mais aussi des grandes enseignes qui ont déjà pivoté vers une manière de faire du commerce plus durable seront présents pour partager leurs expériences et échanger avec les visiteurs.

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