Revue de Presse #132 du Capitaine

Tandis que la canicule fait rage un peu partout en Europe, la mer Méditerranée n’est pas épargnée et subit des températures record. Hier, jeudi 15 août, la température médiane quotidienne de la surface de la mer Méditerranée a atteint 28,90°C, battant le record de 28,71°C mesuré le 24 juillet 2023. Ce nouveau record a été enregistré par le principal centre de recherches maritimes espagnol. Les relevés proviennent des données satellitaires du service maritime de l’observatoire européen Copernicus. La température maximale a été atteinte sur la côte égyptienne à El-Arish avec 31,96°C. Ce record intervient après un mois de juillet brûlant et affecte lourdement la faune et la flore maritime (poissons, mollusques, plantes, etc.). En effet, les températures élevées favorisent les espèces invasives et augmentent l’intensité des précipitations. Depuis 2022, les températures de surface sont anormalement élevées sur une longue période. Sans ambiguïté, les causes de ces différents phénomènes sont attribuées aux conséquence du réchauffement du climat.

Lire cet article de l’AFP en intégralité dans nicematin.com

Ce second article met en lumière cinq bonnes nouvelles qui marquent le mois d’août. Parmi elles, la nomination de Leticia Carvalho à la tête de l’Autorité internationale des fonds marins, un choix salué par les défenseurs de l’environnement. Une découverte étonnante d’“oxygène noir” dans les abysses du Pacifique remet en question certaines théories sur l’origine de la vie. La troisième bonne nouvelle, nous vous en avions parlé sur Linkedin et concerne le pétrogazier français TotalEnergies qui a décidé de renoncer à deux projets gaziers en Afrique du Sud. Il s’agit là d’une victoire pour les populations locales. Quatrième sujet, l’Australie a interdit l’exploitation d’un gisement d’uranium sur un site aborigène, préservant ainsi la terre sacrée des Mirrar. Enfin, Chamonix va réguler les locations touristiques pour mieux équilibrer la population permanente et touristique.

Retrouvez en détails les 5 bonnes nouvelles du mois d’août dans l’article de Blandine Garot et en intégralité sur novethic.fr

Dans cet article, Laurence De Cecco (fondatrice et directrice de l’agence blossom, conseil en stratégie RSE et communication responsable) revient sur la manière dont il est possible de faire entrer les enjeux du vivant dans une stratégie de durabilité pour les entreprises. Devenue essentielle pour les entreprises, l’intégration des enjeux du vivant reste difficile à quantifier. Même si les entreprises sont habituées à mesurer leurs émissions de gaz à effet de serre, évaluer leur impact sur la biodiversité, un système complexe reposant sur les gènes, les espèces et les écosystèmes, est bien plus délicat. Des outils comme le GBS et le STAR permettent cependant de mesurer ces impacts et d’agir. Face aux obligations réglementaires, comme la directive CSRD, et à l’interdépendance croissante entre climat, biodiversité et développement durable, les entreprises doivent prendre en compte ces enjeux. Cela est d’autant plus urgent que la perte de biodiversité menace directement des secteurs comme l’agriculture, l’industrie pharmaceutique et même le tourisme, qui dépendent des services écosystémiques. Préserver la biodiversité, c’est non seulement protéger l’environnement, mais aussi saisir des opportunités d’innovation et de croissance durable.

Lire cet article de Laurence De Cecco – blossom en intégralité sur bilan.ch

Le marché du carbone volontaire, qui permet aux entreprises d’investir dans des projets réduisant les émissions de gaz à effet de serre, est souvent critiqué pour être perçu comme une forme de “droit à polluer”. Cependant, il constitue un outil essentiel dans la transition climatique. Bien qu’il soit impératif de réduire les émissions à la source, ces crédits peuvent accélérer la contribution à la neutralité carbone. Les entreprises qui recourent à ce marché sont souvent celles qui réduisent le plus leurs émissions. Plutôt que de condamner ce système, il est nécessaire de le renforcer avec des critères de haute intégrité pour maximiser son efficacité dans la lutte contre le changement climatique.

Lire cet article de Matthieu de Lesseux en intégralité dans agi.fr