Chaque vendredi, Capitaine Carbone sélectionne pour vous l’essentiel de l’actualité française et internationale autour des enjeux de la neutralité carbone et des questions climatiques.
Les vertus écologiques de la baisse du temps de travail
Reporterre, en partenariat avec l’émission de France Inter La Terre au carré, a mené une enquête sur une revendication écologiste : la réduction du temps de travail comme vecteur de décarbonation de nos sociétés. Selon cette enquête, travailler moins permettrait non seulement de s’octroyer plus de temps pour soi et pour les autres, mais aussi de réduire notre empreinte écologique. Le sociologue Jean-Yves Boulin, spécialiste du travail et de l’emploi, explique dans les colonnes de Ouest France qu’en réduisant le temps de travail : « Les gens vont prendre le temps d’être en famille, de jardiner, de cuisiner… En cela, ce n’est pas quelque chose qui va dans le sens d’une augmentation de la consommation carbonée. » Malgré l’opposition du Premier ministre Gabriel Attal à une réduction formelle du temps de travail, l’expérimentation de la semaine de quatre jours dans la fonction publique soulève des questions sur notre rapport au travail et à la consommation.
Lire l’article Héloïse Leussier en intégralité sur reporterre.net
Climat: près de 60 ONG appellent banques et investisseurs à ne plus prêter à TotalEnergies
Image par Rudy and Peter Skitterians de Pixabay
Dans un mouvement sans précédent, près de 60 organisations non gouvernementales (ONG) internationales, dont des acteurs majeurs tels que les Amis de la Terre, Attac, Justiça Ambiental du Mozambique, et le Cecic en Ouganda, ont lancé un appel urgent aux banques et investisseurs pour qu’ils cessent leurs financements à TotalEnergies. Cette initiative, relayée par Reclaim Finance et Extinction Rebellion, veut contrer les pratiques jugées « climaticides » de la multinationale énergétique. Les ONG ciblent spécifiquement les 24 banques et six gestionnaires d’actifs, dont BNP Paribas, HSBC, JPMorgan, Amundi, Blackrock, et Allianz, les exhortant à ne plus participer ni faciliter l’émission d’obligations pour TotalEnergies. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large de responsabilisation des acteurs financiers face à l’urgence climatique, et souligne le rôle crucial qu’ils jouent dans le financement des activités de l’entreprise.
Article à lire en intégralité sur linfodurable.fr (avec l’AFP)
Solaire : la France s’ouvre officiellement à l’agrivoltaïsme
Image par Bishnu Sarangi de Pixabay
Après une longue attente, le gouvernement français a publié un décret définissant les règles de l’agrivoltaïsme, une pratique qui combine la production d’énergie solaire avec l’agriculture. Ce texte, paru au Journal Officiel, limite à 40% la couverture des terres agricoles par des panneaux solaires, afin de préserver la vocation première des sols : l’agriculture. Le décret stipule que la production agricole doit rester prioritaire et que les rendements ne doivent pas être inférieurs à 90 % de ceux d’une parcelle témoin sans panneaux. Cette mesure doit garantir que l’agrivoltaïsme représente un bénéfice pour les agriculteurs, en leur permettant de diversifier leurs revenus tout en continuant à produire des aliments. Le texte est le fruit d’une concertation étroite avec les acteurs du secteur et répond à un besoin de clarification des conditions d’installation des panneaux photovoltaïques sur les terres agricoles.
Décarbonation: le gouvernement annonce 12 millions d’euros d’études sur Dunkerque
Image par Jean François Galmiche de Pixabay
Le gouvernement français a annoncé un investissement de 12 millions d’euros pour financer des études ayant pour but de réduire les émissions de CO2 de Dunkerque d’ici 2030. Dunkerque, première ville émettrice de CO2 en Europe, représente 5% des émissions françaises et se retrouve au cœur d’un projet ambitieux de décarbonation. Le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Roland Lescure, a officialisé la première convention ZIBaC (zones industrielles bas carbone) qui permettra de financer ces études via l’Ademe, l’agence de la transition écologique. Les recherches se concentreront sur la production d’électricité décarbonée, la récupération de chaleur industrielle et la capture de carbone. Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large, avec des contrats de décarbonation déjà signés avec les 50 sites industriels les plus polluants de France.
Article à lire en intégralité sur goodplanet.info (avec l’AFP)