Chaque vendredi, Capitaine Carbone sélectionne pour vous l’essentiel de l’actualité française et internationale autour des enjeux de la neutralité carbone et des questions climatiques.
Leroy Merlin imagine un “nutriscore” environnemental et social pour évaluer l’impact de ses produits
Le leader français du bricolage spécialisé dans l’amélioration de l’habitat a annoncé, il y a quelques jours, son intention de mettre en place son indicateur environnemental Home Index au sein de ses 144 boutiques et magasins français. Lancé en décembre dernier sur le site leroymerlin.fr, ce “Nutriscore environnemental et social” permettrait aux clients de s’informer sur l’impact du produit qu’il a entre les mains. “L’objectif premier, c’est d’informer le client. Il va pouvoir choisir ses produits sur plusieurs critères : le prix, le design, la praticité… Mais aussi la durabilité, la production ou les matières employées” explique Joachim Pommeret, Responsable de l’offre chez Leroy Merlin. Cet eco-index prend en compte 26 critères répartis en 6 catégories :
- Les matières premières ;
- Les conditions de production ;
- Les composants ;
- La durabilité de vie et réparabilité ;
- La consommation d’eau et d’énergie ;
- Les emballages et éco-labels.
Pour l’instant, l’affichage de l’indicateur ne concerne que les produits Leroy Merlin, mais d’ici la fin d’année, la marque ambitionne d’étendre son Home Index à 100% de ses fournisseurs. Cette prochaine étape représente un enjeu essentiel pour Joachim Pommeret : “Les fournisseurs sont très en demande. Ils nous challengent pour avoir des notes leur permettant de regarder critère par critère comment s’améliorer“.
Pour en savoir davantage : Home Index : les coulisses de la création | Leroy Merlin
Les défis qui attendent le secteur automobile avec la transition énergétique
À l’occasion du premier salon européen de la mobilité décarbonée, Drive to Zero, organisé la semaine dernière à Paris, les acteurs de l’industrie automobile ont eu l’opportunité de partager leurs perspectives, leurs souhaits, ainsi que leurs inquiétudes vis-à-vis des enjeux qu’impose la neutralité carbone à l’horizon 2050. Après avoir évoqué les différentes technologies de propulsion alternatives à l’essence et au diesel telles que l’électrique, l’hydrogène ou encore les biocarburants, les représentants de cette première édition soulignent la nécessité de réduire l’impact environnemental de la production des batteries, en utilisant des matériaux plus durables et en améliorant les processus de recyclage. Le déploiement de ces technologies à grande échelle doit être accompagné d’une évolution des infrastructures de recharge et de ravitaillement en hydrogène.
Pour l’Avere-France (l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique) : “Il est ainsi fondamental que les Français soient mieux informés sur les infrastructures mises à leur disposition dans le cadre de la transition énergétique“. De son côté, Diane Strauss, directrice de l’ONG Transport & Environment en France réaffirme son ambition de développer un marché de véhicules électriques d’occasion rendant par conséquent, la mobilité électrique plus abordable pour les consommateurs.
Label bas-carbone : une première méthode approuvée pour la protection du milieu marin
Dans le cadre du projet Prométhée-Med lancé en mars 2021 par EcoAct, Digital Realty Company, Schneider Electric France et le Parc national des Calanques, la ministre de la Transition énergétique a validé l’approbation d’une méthode pour prendre en compte la protection du milieu marin, en particulier des herbiers de posidonie, dans l’attribution du label bas-carbone. Les herbiers de posidonie sont des écosystèmes sous-marins qui jouent un rôle important dans la lutte contre le changement climatique en capturant des gaz à effet de serre (GES). Cependant, ils sont menacés par la pollution, le réchauffement des océans et les activités humaines.
Grâce à cette méthode approuvée, les projets compensation carbone qui contribuent aujourd’hui à la préservation des herbiers de posidonie pourront demain bénéficier du label bas-carbone, certifiant ainsi une réduction effective des émissions de GES. Cette initiative permettra donc de favoriser la protection du milieu marin tout en luttant contre le changement climatique.
Pour en savoir davantage : La compensation carbone mise au service des herbiers de Posidonie
ALÈS L’aventurier Nicolas Vanier ambassadeur d’une “sobriété heureuse”
Une déclaration d’espoir empreint de positivisme. C’est en tout cas le message que Nicolas Vanier souhaitait transmettre auprès des industriels d’Alès ce mercredi au Cinéplanet de la capitale des Cévennes. Invité par le réseau d’entreprises Leader Alès, l’aventurier, écrivain et réalisateur français appelle à une prise de conscience collective sur les problématiques environnementales et à une action rapide pour protéger la biodiversité et les écosystèmes. “Des solutions, on en a encore, mais il nous reste plus beaucoup de temps pour les mettre à exécution“. Nicolas Vanier vient également prôner la “sobriété heureuse” qui consiste à se contenter de l’essentiel et à vivre en harmonie avec la nature.