Revue de Presse #64 du Capitaine

La chasse au greenwashing est lancée au niveau européen. Cette semaine, la Commission Européenne a dévoilé son plan d’action pour dissuader les marques d’utiliser des mentions abusives sur leurs étiquettes ou leurs publicités, comme “crème solaire respectueuse de l’environnement”, “livraison neutre en carbone”, etc. L’objectif de cette proposition de loi est de contrôler ces informations données aux consommateurs dans le seul but d'”écoblanchir” l’image des marques, et qui sont souvent fausses ou difficiles à prouver de manière scientifique. “Nous sommes bombardés d’informations (…) Il est difficile pour le consommateur de distinguer la réalité de la fiction”, a déclaré le commissaire à l’Environnement Virginijus Sinkevicius. Cette loi permettrait d’interdire tout message écologique qui ne serait pas prouvée factuellement ou scientifiquement à l’aide d’un lien ou d’un QR code, menant à un texte expliquant clairement les impacts positifs ET négatifs du produit sur la planète. Cette loi, bien qu’encore imparfaite selon certaines ONG, prévoit des sanctions pour toutes les entreprises qui continueraient à abuser du greenwashing pour tromper les consommateurs.

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L’alliance ECTN (European Clean Transport Network), formée par l’entreprise de supply chain Ceva Logistics, Engie et la Sanef, a le projet de mettre en place un réseau de terminaux afin de décarboner le transport routier longue distance. À l’image des relais de poste d’antan, il s’agirait de mailler le territoire avec des aires de services proposant tous les équipements nécessaires afin de recharger les véhicules en électricité, en hydrogène ou en biogaz. L’autre but serait surtout de procéder en relais, c’est-à-dire de découper les très longs trajets entre les chauffeurs qui pourraient se confier entre eux leur chargement dans ces points de rencontre, et ainsi réduire les distances parcourues. Le premier avantage serait social, les chauffeurs éviteraient de passer des nuits à dormir sur des parkings et seraient de facto plus souvent chez eux. Le deuxième avantage est bien entendu environnemental, puisqu’il s’agirait d’un moyen de contourner les problèmes d’autonomie que posent encore les énergies décarbonées

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Le certificateur de crédits carbone CarbonClear va s’associer à ENGIE Energy Access et ENGIE Global Energy Management & Sales pour favoriser le financement climatique en Afrique subsaharienne. L’objectif de ce consortium est de déployer plus rapidement la distribution de kits solaires fabriqués par Engie Energy Access aux communautés rurales et hors réseau d’Afrique subsaharienne. Le rôle d’Engie GEMS sera d’aider à vendre des crédits carbones, relatifs à l’utilisation des ces kits solaires, à des entreprises qui souhaitent passer par la compensation carbone volontaire. Ces crédits carbone représenteraient en tout 500 000 tC02e selon ce qui a été estimé par les trois partenaires. De son côté CarbonClear sera donc le garant de la certification de “la compensation carbone générée par les kits solaires”.

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Le “Rapport des rapports” du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations unies  (GIEC) réunissant neuf années de recherche et de travaux sur la problématique du climat est sorti le 20 mars dernier à destination des décideurs politiques. Il s’agit d’un synthèse des conclusions des trois groupes de travail du sixième rapport d’évaluation (AR6) qui donnent ainsi toutes les clefs pour permettre de lutter efficacement contre le dérèglement du climat. Capitaine Carbone a résumé en quelques lignes ce qu’il faut retenir de cette nouvelle publication du GIEC et vous donne les ressources pour tout comprendre.

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