Chaque vendredi, Capitaine Carbone sélectionne pour vous l’essentiel de l’actualité française et internationale autour des enjeux de la neutralité carbone et des questions climatiques.
Réglementation, greenwashing… l’AMF publie ses priorités d’action pour 2023
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a profité de ce début d’année pour mettre en avant ses prérogatives et ses engagements pour 2023. Sous l’autorité de sa présidente Marie-Anne Barbat Layani, cet organisme indépendant, qui s’occupe de surveiller et réguler la place financière française, a réitéré sa volonté de favoriser “la finance durable” et s’engage surtout à mettre l’accent sur la lutte contre le greenwashing : “Nous ne disposons pas encore de toutes les références pour trier le bon grain de l’ivraie. Qu’est-ce qui est vraiment vert ? C’est parfois très frustrant pour les épargnants qui ne savent pas si ce qu’on leur présente comme durable est vraiment durable.[..]” explique la présidente de l’AMF. Elle a notamment plaidé, lors ses vœux à la presse, pour “une clarification des textes européens” afin d’avoir toutes les clés pour appliquer une réglementation sur la finance durable qui soit claire pour les épargnants comme pour les entreprises.
L’océan est un puits de carbone, mais pour combien de temps encore ?
L’Océan qui occupe 70 % de la surface de la Terre est notre principale puits de carbone. Seulement le réchauffement des eaux océaniques dû au dérèglement du climat, pourrait nous priver de sa faculté à séquestrer le CO2 . C’est en tout cas le constat alarmant qu’ont fait des chercheurs en analysant les sédiments dans les profondeurs marines. Dans leur étude publiée dans la revue Nature, ces chercheurs s’inquiètent de la sensibilité aux variations climatiques du processus de séquestration et d’enfouissement du carbone organique opéré par les océans. En effet, selon eux, plus la température de l’eau augmente et plus les bactéries prolifèrent, et ces-dernières ont la mauvaise habitude de dégrader la matière organique. Par conséquent si cette matière organique est en péril, elle ne sera plus capable de stocker le CO2 qui sera relâché dans l’atmosphère, ce qui aggravera l’effet de serre : un vrai cercle vicieux pour l’environnement.
Le square boulevard National renaît grâce aux élèves de CM2 de l’école Saint-Charles
L’adage “la vérité sort toujours de la bouche des enfants” s’est vérifié avec cette belle histoire à Marseille. Des élèves d’une école élémentaire ont écrit à la municipalité marseillaise pour demander la réhabilitation d’un square. Un souhait exaucé qui s’accompagne en plus d’une vraie démarche écologique puisque la zone a été sélectionnée par la Société forestière de la Caisse des dépôts. Ce square baptisé “Jardins national” fait désormais office de cas pratique pour expérimenter la méthode “Ville arboré” avec le volonté de créer des puits de carbone dans un espace urbanisé. Ce projet de contribution à la neutralité carbone est financé par le Groupe La Poste, qui a donné un montant permettant d’entretenir pendant 5 ans cette petite zone naturelle.
Des directeurs généraux réduisent leur empreinte carbone
Cette semaine La Gazette des communes a relayé les initiatives de plusieurs cadres territoriaux qui ont fait le choix de la mobilité douce pour réduire l’empreinte carbone de leurs trajets professionnels. L’article égrène de nombreux témoignages de dirigeants au sein de collectivités qui souhaitent se montrer exemplaires et ainsi entraîner leurs collègues dans ce mouvement vertueux.
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