La Revue de Presse #3 du Capitaine

Le 9 décembre dernier, Emmanuel Macron, a donné les grandes lignes de sa vision de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, lors d’une conférence de presse au Palais de l’Elysée. Dans son discours, le président n’a pas vraiment taillé la part du lion à l’urgence climatique, axant son projet sur la croissance économique et la justice sociale dans les pays de l’UE. Si les ambitions d’une réduction de moitié des gaz à effet de serre d’ici 2030 et la neutralité carbone de l’Union Européenne en 2050, ont été réaffirmés, Emmanuel Macron a fait comprendre que la transition écologique devait s’insérer dans le développement économique des pays européens. Il s’est adressé notamment aux industriels leur demandant d’« inventer des solutions de décarbonation de notre économie compatibles avec [l’]agenda de croissance ».

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Sur le même sujet :

Le fonds d’investissement Time for the Planet a sélectionné les premiers projets qui feront l’objet d’un financement avec les dons recueillis. L’objectif de cette initiative est de financer une centaine d’innovations engagées pour la protection de l’environnement. Chaque projet proposé à Time for the Planet est soumis à un examen approfondi en plusieurs étapes afin de déterminer sa faisabilité et son intérêt pour la planète. Parmi les tous premiers projets sélectionnés, figure Carbon Impact qui souhaite utiliser l’olivine, un minéral volcanique, pour augmenter le volume de carbone capté par les océans.

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Pour aller plus loin :

Un îlot forestier d’environ 15000 arbres a été implanté tout prêt du périphérique de Caen en Normandie. Ce projet initié par l’entreprise Trees-Everywhere, a été inspiré par les recherches du botaniste japonais Miyawaki. Les essences d’arbres plantés ont été choisies notamment pour leur capacité de résistance aux changements climatiques. Outre le fait de constituer une barrière anti-bruit et anti-poussière, cet îlot forestier a été réalisé dans le but de faire revenir la biodiversité et devenir un puits de carbone. “Ce type d’îlot forestier capte deux à dix fois plus de CO₂ que les forêts vouées à l’exploitation, détaille Trees-Everywhere, ce qui “permet une régénération naturelle de la faune et de la flore”.

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Pour aller plus loin :

Tony Estanguet, président du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, a lancé le 9 décembre dernier un comité de pilotage pour la “Transformation Écologique des Jeux”. Les 9 experts qui composent ce comité vont se réunir plusieurs fois par an pour délivrer des recommandations aux organisateurs, afin de mener à bien la stratégie annoncée sur la limitation de l’impact environnemental des JO. Capitaine Carbone a justement fait le point sur le plan d’action visant à réduire l’empreinte carbone de cet évènement.

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